PROCHAINE REUNION

PROCHAINE REUNION : l'Association "Les pieds sur Terre" se réunira au café de la Paix (Nancy) le mardi 16 avril à 19h

lundi 3 mars 2014

Lettre ouverte 
à Mesdames et Messieurs les Candidat-e-s 
aux élections municipales et communautaires du Grand Nancy 

 Quels engagements pour la sauvegarde des jardins et espaces de nature ? Les jardins et les vergers, de même que tous les espaces de nature, sont des poumons dans la ville. Ils sont indispensables pour lutter contre la pollution et ils permettent de renouer contact avec la terre nourricière, de créer des liens entre les habitant-e-s, d’échapper au béton. C’est aussi grâce à l’extension de leur superficie que l’on pourrait produire localement des fruits et légumes, du miel des ruches, transmettre des savoir-faire en pomologie, créer des jardins partagés, des vergers pédagogiques, etc.
 La révision des anciens plans d’occupation des sols qui intervient commune après commune se fonde sur des principes auxquels nous pouvons souscrire, lorsqu’il est question de préserver les vergers, les jardins… Malheureusement, des écarts importants ont été constatés entre les principes et les choix urbanistiques entérinés dans les plans locaux d’urbanisme (PLU). Cette approche relève d’un peinturlurage en vert des politiques publiques (« greenwashing »), navrant au regard des enjeux communs liés à la préservation de l’environnement et du cadre de vie, de la santé, de l’alimentation, des relations sociales…

 C’est pour cette raison que, en cette période électorale, l’association Les Pieds sur Terre souhaite connaître la position de celles et ceux qui auront le pouvoir de tracer l’avenir des communes du Grand Nancy, à savoir nos futur-e-s élu-e-s.
Nous nous adressons donc à tou-te-s les candidat-e-s aux élections municipales et communautaires afin de connaître leurs intentions sur les questions qui nous préoccupent. Les réponses données permettront d’éclairer les administré-e-s du Grand Nancy sur les engagements que les postulant-e-s seraient éventuellement aptes à prendre.
Nos constats de départ :
 a) Le renouvellement et l’évolution des communes urbaines ne peuvent plus s’effectuer comme dans les années ’60. Les villes doivent à présent se densifier sur elles-mêmes, en consommant le moins possible d’espaces naturels.
b) Les zones sensibles et leur périmètre, les monuments historiques et leurs abords, les parcelles témoins d’une tradition reconnue doivent être protégés de toute urbanisation. Les espaces de nature existants, garants de la biodiversité et du cadre de vie des habitant-e-s, doivent être préservés et leur superficie augmentée.
c) Pour chaque mesure d’urbanisme, la démocratie locale doit s’appliquer en toute transparence : la population doit être informée, consultée et associée à la délibération.

Sur la base de ces constats, nous vous posons à présent nos questions, en vous demandant une réponse claire et précise : « oui » ou « non ». Vous nous permettrez sans doute d’attendre autre chose que de vagues promesses et proclamations d’intentions, qui plus est en période électorale…
Vous pouvez compléter votre réponse, sur papier libre à annexer à ce document. Merci de nous retourner ce questionnaire par courrier postal, à l’association « Les Pieds sur Terre », chez Dominique Lepage, 23, rue Augustin-Hacquard, 54000 Nancy. Date limite de réponse : le 7 mars 2014.

 Nos questions :

 1.1 – Vous engagez-vous à épargner et préserver de l’urbanisation les jardins, vergers, bois, friches naturelles et autres espaces de verdure, dans l’ensemble du périmètre de votre commune ? OUI / NON
 1.2 – Vous engagez-vous à maintenir les jardins ouvriers menacés dans l’agglomération de Nancy, comme, par exemple, ceux situés près de la Méchelle, en contrebas du stade Marcel-Picot ? OUI / NON
 1.3 – Vous engagez-vous à préserver l’ensemble des cœurs d’îlot de votre commune ? OUI / NON
 1.4 – Vous engagez-vous à préserver l’ensemble des coteaux de l’agglomération ? OUI / NON
 1.5 – Envisagez-vous de revenir à la tradition des ceintures de cultures vivrières dans le Grand Nancy ? OUI / NON
2. – Selon vous, en quoi consiste la notion de « stratégie d’optimisation du foncier » ?
 — Construire le plus possible, dans tous les espaces disponibles, à l’intérieur de l’enveloppe urbaine ?
— Construire dans l’espace urbanisable en dehors de l’enveloppe urbaine ?
— Construire uniquement dans les espaces déjà urbanisés à l’intérieur de l’enveloppe urbaine (friches militaires, commerciales et industrielles) ?
3.1 – Dès lors, comment proposer une offre de logements garantissant à tou-te-s l’accès à ce droit, sans empiéter sur les espaces naturels (jardins, vergers et autres) ? (Joindre votre réponse sur papier libre, annexé à ce questionnaire.)
 3.2 – Vous engagez-vous à donner la priorité à l’occupation des logements vacants dans l’agglomération nancéienne (environ 11 400 unités) ? OUI / NON
 3.3 – Si oui, comment comptez-vous vous y prendre ? (Joindre votre réponse sur papier libre, annexé à ce questionnaire.)
 3.4 – Vous engagez-vous à privilégier la réaffectation de parcelles déjà urbanisées (friches militaires, commerciales et industrielles), « dents creuses »… ? OUI / NON
 3.5 – Si oui, comment comptez-vous vous y prendre ? (Joindre votre réponse sur papier libre, annexé à ce questionnaire.)
 3.6 – Vous engagez-vous à protéger le patrimoine grand nancéien et les espaces menacés par l’urbanisation, tel que le site de la Cure-d’Air Trianon, à Malzéville ? OUI / NON
 4.1 – Il convient de tirer les leçons des graves inondations qui ont frappé le Grand Nancy en mai 2012. Les facteurs favorisant de tels risques sont connus, notamment l’artificialisation des sols provoquée par une urbanisation irréfrénée, qui empêche les sols d’absorber les eaux pluviales. Avant tout projet d’urbanisation, vous engagez-vous à mener une étude approfondie sur les risques d’inondation, sous l’égide d’experts indépendants, et d’en publier les résultats ? OUI / NON
 4.2 – Si oui, vous engagez-vous à associer la population à ces études, en tenant compte, par exemple, des témoignages des habitant-e-s qui ont vécu cette inondation ? OUI / NON
 5.1 – Vous engagez-vous à suspendre la mise en œuvre des PLU votés dans les différentes communes du Grand Nancy, par un moratoire ou toute autre mesure à votre disposition qui aurait le même effet, et à associer sincèrement les habitant-e-s dans la définition de vos futures politique d’urbanisme ? OUI / NON 5.2 – En cas de réponse négative, pouvez-vous argumenter de votre refus ? (Joindre votre réponse sur papier libre, annexé à ce questionnaire.)

Vous l’aurez compris, nos préoccupations s’attachent, d’une part, à la préservation des espaces naturels considérés comme un bien commun, et, d’autre part, à l’association des habitant-e-s aux projets qui concernent leur cadre de vie, particulièrement lorsque ceux-ci bouleversent leur environnement de façon irréversible. Nous avons choisi de lancer cette interpellation aux candidat-e-s sous forme de lettre ouverte, afin de sensibiliser largement les habitant-e-s du Grand Nancy aux enjeux qui nous tiennent à cœur et pour leur permettre de connaître les intentions des différentes listes en la matière. C’est pourquoi nos questions et vos réponses seront publiées. Nous espérons de votre part des réponses précises, en toute transparence, avant le 7 mars 2014. Dans cette attente, nous vous adressons nos cordiales salutations,

 L’équipe des Pieds sur Terre http://piedsurterre.blogspot.fr/

jeudi 28 novembre 2013

PLU de Malzéville : il reste un espoir de sauver les coteaux.

Grâce à votre soutien, nous avons collecté plus de 1 200 signatures
pour la pétition contre le PLU de Malzéville, et nous vous en
remercions vivement ! Malgré ce succès, et quelques actions
démonstratives, nous n’avons hélas pas réussi à faire plier la
municipalité, et le PLU a été voté en l’état, et approuvé par la
communauté urbaine du Grand Nancy.

Toutefois, nous ne baissons pas les bras. L’association « Les Pieds

sur Terre » et le « Collectif de Défense des Jardins & Côteaux de
Malzéville » se sont associés pour déposer un recours juridique
auprès du Tribunal Administratif, demandant l'annulation du PLU.

    Nous avons déjà pu réunir un premier provisionnement de 2 000 €

pour entamer la procédure, mais ce sont encore 4 300 € environ
qu'il faudra rassembler pour faire face aux prochaines échéances
financières (rémunération de notre avocat spécialisé en la matière).

Cette somme est à la fois importante pour nos finances mais

dérisoire par rapport aux enjeux irréversibles en perspective, et
surtout incontournable si nous souhaitons agir efficacement.

Il serait vraiment dommage, après tous ces efforts, de devoir

abandonner le combat faute de moyens financiers !

L’union fait la force, aidez-nous à surmonter cet obstacle

financier en souscrivant à l’appel aux dons que vous trouverez
ici : www.lepotcommun.fr/pot/b6nBspEH

Important : L'association « Les Pieds Sur Terre », collectrice des

dons, est officiellement reconnue d'intérêt général, et à ce titre
vos dons sont déductibles des impôts à hauteur de 66 % (exemple :
si vous donnez 30 €, cela vous ne vous coûte que 10 €*). Nous
enverrons – par e-mail ou par courrier postal – une attestation
fiscale en bonne et due forme pour chaque don perçu.

Et surtout n’hésitez pas à en parler à vos amis, cette action

citoyenne dépasse les enjeux Malzévillois, et participe au
bien-être de nos générations futures.

D’avance merci !


L'association « Les Pieds Sur Terre » (Grand Nancy),  ;


Le « Collectif de Défense des Jardins & Côteaux de Malzéville », http://jardinsmalzeville.com/.


* Pour les foyers imposables uniquement

lundi 29 avril 2013

VOTE DU PLU DE MALZEVILLE : UNE BIEN TRISTE PRESSE

A l'occasion du vote du PLU de Malzéville lors du conseil communautaire le 19 avril dernier, l'association "les pieds sur terre" et le collectif pour la sauvegarde des coteaux de Malzéville a exprimé son mécontentement devant le siège de la communauté urbaine du Grand Nancy.

La presse a relaté à sa manière cette journée.

Nos journalistes ont-ils vraiment bien compris les enjeux du vote du PLU de Malzéville ?



lundi 15 avril 2013

LE 17 AVRIL : LE COLLECTIF POUR LA SAUVEGARDE DES JARDINS ET DES COTEAUX DE MALZEVILLE REMETTRA AU MAIRE LES 1250 PETITIONS RECUEILLIES


Le «Collectif pour la sauvegarde des jardins et des coteaux de Malzéville »
tient à rappeler les points de désaccord suivants, à la veille du vote du projet de PLU au conseil municipal.


1. Manque d’information de la population
-          sur l’existence même de cette enquête publique
-          pendant l’enquête elle-même, où bien peu d’explications ont été fournies, et les enjeux du PLU non soulignés

2. Aucune prise en compte des avis et oppositions émis par la population dans le registre d’enquête publique :
Le commissaire-enquêteur :
-          considère ces avis comme «  un positionnement de principe » (sous-entendu, idéologie pré-conçue, fermeture d’esprit, etc)
-          considère que le projet de PLU est en conformité avec les textes réglementaires, alors qu’il est
o       contradictoire en lui-même, truffé d’incohérences (voir argumentaire LPST)
o       incompatible avec le Plan Paysage (avis émis sur le registre par d’autres associations)
o       incompatible avec le PADD (avis émis sur le registre par d’autres associations)
o       en contradiction avec le dossier spécial inondations distribué par le Grand Nancy en juillet 2012

3. La seule et unique ligne de défense de la municipalité et de M. Kling est :  le PLU crée de nouvelles zones naturelles par rapport au POS, preuve que la municipalité favorise les espaces verts .
Or, toutes les communes sont obligées de réviser leur POS en PLU.. Le POS de Malzéville a été adopté en 1998 ! De nouveaux textes réglementaires adoptés depuis cette date encadrent les PLU et réduisent les possibilités d’urbanisation.
Malzéville n’a pas eu d’autre choix que de créer ces nouvelles zones naturelles ou agricoles. Une partie d’entre elles sont d’ailleurs inondables.

4. Le collectif a, à plusieurs reprises, demandé au maire de les recevoir en délégation et se sont heurtés à un refus. Ils ont demandé aux élus d’organiser une réunion publique avant le vote du PLU au conseil municipal, c’est-à-dire avant le 18 avril. Nouveau refus.
Ils estiment donc ne pas avoir d’autre choix que d’intervenir brièvement à la réunion publique du 17 avril (sur le thème du déplacement urbain) pour remettre au maire les 1250 pétitions actuellement recueillies.

mercredi 10 avril 2013

PETITION : MALZEVILLE, DES ESPACES NATURELS DE PROXIMITE A PRESERVER


à l’appel du « Collectif de Défense des Jardins & Coteaux de Malzéville »

1176 signatures ! = 422 web + 754 papier (10 avril 2013)


À l'intention de :

M. Rossinot, Président de la CUGN ;
M. Franoux, Maire de Malzéville ;
tous-tes les élu(e)s de Malzéville et du Grand Nancy ;
M. le Préfet de Meurthe & Moselle.
Mesdames et messieurs,
Nous, habitant(e)s de Malzéville, du Grand Nancy ou simples amoureux de la nature, demandons à M. Franoux, M. Rossinot et à tous les membres du conseil municipal de Malzéville et de la Communauté Urbaine du Grand Nancy de remettre en question le projet de PLU de Malzéville.
Le Grand Nancy se félicite régulièrement, à juste titre, d’avoir un « poumon vert » sur son territoire, celui de Malzéville : son patrimoine paysager, ses coteaux, ses vergers, ses jardins, ses sentiers, sa faune et sa flore.
Ces espaces de nature constituent un bien commun !
Nous ne voulons pas les livrer aux promoteurs immobiliers.
Nous refusons que soient urbanisés 14,4 hectares actuellement occupés par des espaces naturels qui, entre autres rôles, limitent les risques d’inondation. Nous voulons les préserver de l’urbanisation.
Nous vous demandons donc de :
revenir sur les projets d’urbanisation prévus (zones 1 AU et 2 AU) et de les classer en zones naturelles non constructibles ;
d’associer réellement la population à des projets qui la concernent en organisant une consultation locale sur la question.

vendredi 22 février 2013

PLU DE MALZEVILLE SUITE (MAIS PAS FIN)..

Alerte de la part de l’association « Les Pieds sur Terre »
 
Les jardins, vergers et espaces verts toujours menacés de destruction malgré les nombreuses oppositions des Malzévillois(e)s 

L'association  "Les Pieds sur Terre " a participé activement à l’enquête publique sur le projet de plan local d’urbanisme (PLU) de Malzéville, qui s’est déroulée entre le 22 octobre et le 22 novembre 2012. Nous avons souhaité alerter la population malzévilloise et grand-nancéienne sur l’urbanisation prévue de 13,7 ha occupés par des vergers, des jardins et des sous-bois dans le projet de PLU. Nous avons donc distribué un document d’information dans les boîtes aux lettres de Malzéville, avec un plan des zones concernées par l’urbanisation future et un coupon permettant de participer à l’enquête publique. La presse locale nous a permis de faire passer notre message d’alerte auprès de la population. Nous nous sommes rendu compte que peu de Malzévillois-es étaient informés et avaient pu prendre conscience des enjeux. 

Tout au long des permanences du commissaire-enquêteur, nous avons assuré une présence dans le hall d’accueil de l’hôtel de ville et nous sommes efforcés de favoriser la participation de la population à cette enquête.   

Sur le fond, nous avons constaté des manques et des incohérences (notamment pour tout ce qui touche au risque d’inondations et à la protection des espaces naturels). Sur la forme, nous déplorons le manque d’information donné par la mairie, dans un domaine qui nécessite de la pédagogie, de l’écoute et du temps tant il engage la vie de la cité, l’environnement et le bien-être de ses habitant-e-s… Or, la faible disponibilité du commissaire-enquêteur, les absences répétées du registre, l’exiguïté de la salle d’accueil ont constitué autant d'entraves au bon déroulement de l’enquête. 
Si l’on avait voulu limiter la participation du public, on ne s'y serait pas pris autrement. 

Une grande majorité de personnes sont venues dire leur refus du projet de PLU : près de 300 coupons ont été déposés et une trentaine de lettres ; des contributions de spécialistes de la flore, de la faune, d'hydrologie, d'écologie s'y sont jointes. Malgré cela, le commissaire-enquêteur a émis un avis favorable : tous ces hectares de vergers, jardins, et espaces verts sont désormais destinés à une la destruction irrémédiable et soumis à la spéculation foncière.
De plus, le commissaire-enquêteur va même jusqu'à falsifier la réalité quand il affirme qu'aucune zone de Malzéville n'a été impactée par les inondations de mai 2012 (alors que le dossier « spécial inondation du Grand Nancy » dit le contraire !). 

L'avis du public n'a pas été pris en compte. Cela nous semble très grave. Non seulement, on vous a mis des bâtons dans les roues pour vous empêcher de vous exprimer, mais quand, malgré les obstacles, vous avez réussi à participer à l’enquête et à donner votre opinion, celle-ci n’a pas été prise en compte. Est-ce cela l'idée que nous nous faisons de la démocratie ? Les élus vont-ils tenir compte de l'avis de la population ou de celui du commissaire-enquêteur ? Les Malzévillois-es qui refusent cet état de fait pourront s'adresser à leurs élu-e-s, participer aux conseils municipaux, contester par écrit les décisions prises et s'organiser en collectif.

L'association « Les Pieds sur Terre » suivra de près l'évolution du PLU et sera aux côtés des personnes déterminées à agir pour la protection et le développement des espaces naturels, jardinés ou boisés de Malzéville… et d’ailleurs. 

Sur les suites de cette enquête sur le PLU, venez en débattre à la réunion publique des habitant(e)s de Malzéville le mercredi 27 février 2013 au café le Freedom, 2 rue Maurice Barrès, Malzéville, à 20 h 15.

 

samedi 12 janvier 2013

DES POTAGERS BIEN EXPOSES

Article de l'Est Républicain paru le samedi 12 janvier 2013
Au sujet de l'exposition "au coeur de la ville : jardins potagers, jardins partagés"